Kra Isallen, le 27 mars 2004
PROCÈS DES DÉTENUS
POLITIQUES BRETONS
Les nationalistes bretons n’ont aucune responsabilité dans l’attentat meurtrier
de Quévert
UN GRAND SOULAGEMENT DANS LES MILIEUX NATIONALISTES QUI DÉNONCENT UNE MISE EN
CAUSE SCANDALEUSE DANS LA MYSTÉRIEUSE AFFAIRE DE QUÉVERT.
mise en ligne: samedi 27 mars 2004
La Justice française ne reconnaît pas la responsabilité des nationalistes
bretons dans l’attentat de Quévert.
La Cour d’Assises spéciale de Paris, mise en place pour la comparution des 11
militants nationalistes bretons accusés d’être les responsables de l’attentat
contre le McDonald’s de Quévert ayant fait une victime le 19 avril 2000, a rendu
son verdict vendredi 26 mars.
L’ensemble des prévenus ont été acquittés de la charge principale retenue contre
eux à savoir l’attentat de Quévert.
Quatre nationalistes ont été acquittés et sept autres condamnés à des peines
allant de 3 à 11 ans de prison.
Gaël Roblin, porte-parole du Mouvement indépendantiste breton, Emgann, est
condamné à trois ans de prison. Ayant déjà passé près de quatre ans de
préventive, il se trouve ainsi libre.
Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui est que le réquisitoire de l’avocat
général est dénué de toute objectivité.
Dans sa déclaration à l’AFP, le porte-parole de la Coordination anti-répressive
de Bretagne (CARB), Claude Le Digou, a dénoncé "quatre ans de propagande
honteuse, 4 ans d’instruction politique uniquement à charge, 4 ans de mise en
cause scandaleuse dans la mystérieuse affaire de Quévert qui n’est pas résolue,
pour parvenir à ce résultat [...]".
L’on a là la quasi-certitude qu’il y a eu une véritable propagande anti-bretonne
par l’instrumentalisant l’affaire Quévert. C’est le Mouvement breton de manière
qui est visé par cette affaire.
La Rédaction de Kra Isallen,
Paris, le 27 mars 2004.