Témoignage: brutalités policières à Roazhon
Je voulais juste attirer votre attention sur ce qui c'est passé Jeudi soir (01/04/04) rue Saint Michel et dans le quartier des Lices. Vu que c'était un Jeudi soir et qui plus est une veille de vacances scolaire, la rue Saint Michel ou "Rue de la soif" était bondée d'étudiants. Vers minuit et demi une cinquantaine de policiers ont fait irruption dans la rue Saint Michel afin de contrôler toutes identités. Le fait est qu'il se sont fait rejeter de la rue par l'ensemble des étudiants présents,sans violence excessive, peut enclin à laisser la police s'inviter dans la fête. Une fois la police éjectée, la rue a pris des aires de village autogéré avec discussions politiques partout, des percussions ,tout le monde étant assis et tout le monde faisant la connaissance de tout le monde. On a pu voir une fois de plus la grande ouverture d'un certains nombre d'étudiants aux thèses de la libération nationale pour vu qu'elle soit libertaire au sens large. Mais vers 3 heures et demi une cinquantaine de CRS sont apparu sur le bout de la rue donnant place des Lices. Personne ne souhaitant abandonner cette espace de liberté une pluie de bouteilles en verre c'est abattu en direction des flics pdt les sommations. Sommations très brèves vu qu'elle n'ont été que deux coups de matraques sur les boucliers. S'en suit une charge d'une violence extraordinaire. La technique de la police française était la suivante charge des CRS puit bastonnades par des policiers de la BAC des personnes ayant été dépassé par les CRS. Les CRS n'ont pas hésiter à frapper à deux sur une personne en fauteuil roulant. Lorsque les étudiants étaient à terre ils leurs écrasaient les mains avec leurs chaussures et leur ordonnaient de mettre les mains dans le dos, malgré que cela soit totalement impossible à réaliser ils continuaient à l'ordonner et frappait les gens à terre sous prétexte qu'ils ne le faisaient pas. Devant des telles exactions certains étudiants ont riposter soit à coup de poing soit par jet de bouteilles. Mais ces personne se défendant ont été vite mis à terre par les flics en civils et particulièrement bastonnées. Environ 15 personnes ont été embarqués, souvent blessées. Après avoir été pour certains de nouveaux frappées dans le fourgon, ils ont été placées 16 heures en garde à vue, on leur a déconseillé d'appeler un avocat, ils ont été interrogées en groupe, on leur a empêché d'aller aux toilettes. Ils ont été présenté aux procureur le lendemain, ils comparaîtront aux alentours du 24 Mai pour violence sur agents en exercice de sa fonction, le terme exacte m'échappe.